L’été 2024 a été particulièrement éprouvant pour l’Ukraine.
Ces 3 derniers mois ont été marqués par une intensification des combats dans le sud et l’est de l’Ukraine, ainsi que par des bombardements massifs ciblant les infrastructures civiles. Les villes et villages ukrainiens subissent quotidiennement des frappes d’obus et de drones, au mépris flagrant des principes fondamentaux du droit humanitaire.
Ces attaques ont fait du maintien pour la population de l’accès à l’électricité, à l’eau, au chauffage, et aux soins d’urgence une priorité absolue.
Selon l’OMS, depuis le 24 février 2022, 1 940 attaques ont visé des structures de soins de santé, le nombre le plus élevé jamais enregistré dans une situation d’urgence humanitaire mondiale. Depuis décembre 2023, ces attaques ont considérablement augmenté, limitant l’accès aux soins de santé, surtout pour les populations proches des lignes de front, augmentant ainsi le risque de maladie et de décès.
Cet été, l’accès à l’eau potable a été particulièrement compliqué dans plusieurs régions. Une canicule en juillet a aggravé la situation, déjà précaire à cause des dommages causés aux infrastructures et de l’assèchement des sources d’eau suite à l’explosion du barrage de Kakhovka en juin 2023. Les coupures d’électricité prolongées ont également rendu difficile le travail des stations de pompage dépourvues de sources d’énergie alternatives suffisantes. En conséquence, des infections alimentaires et une dégradation des conditions sanitaires ont été signalées dans plusieurs régions.
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